Dans les médias

« Faites confiance aux entreprises ! »

En avant-première de la REF qui s’ouvre à 14 heures ce mercredi 26 août, Geoffroy Roux de Bézieux était ce matin l’invité de France-Inter, l’occasion pour lui de faire le point sur l’état d’esprit des chefs d’entreprise en cette rentrée.

Interrogé sur le décalage du plan de relace Geoffroy Roux de Bézieux considère que « ce décalage, finalement, ce n'est pas le plus important, ce qui compte, c'est le fond, et c'est que ça aille vite et que ça descende vite au niveau des entreprises. (…) il faut arriver à ce que l'on ne sacrifie pas l'économie, on ne peut pas se permettre une deuxième crise, un deuxième confinement ». 

Pour Geoffroy Roux de Bézieux « nous avons maintenant les moyens de faire face à cette crise, on sait comment lutter, on est dans un moment difficile, c'est clair, on n'est pas dans un cadre normal, il faut vivre avec le Covid, mais il faut aussi continuer à travailler, à consommer, à aller au restaurant, etc. »

Concernant l’état d’esprit des chefs d’entreprise à l’heure où va s’ouvrir la REF, Geoffroy Roux de Bézieux constate « qu’il y a le pessimisme de la raison et l'optimisme de la volonté, on a fait un sondage qui est sorti ce matin qui montre que la grande majorité des patrons, notamment de PME, est plutôt optimiste pour son entreprise (…) globalement, la consommation ne s'est pas trop mal tenue, et l'été ne s'est pas trop mal passé ». Pour lui, il est clair que « la reprise, n’est pas un être mystique qui arrive du ciel, il faut aller la chercher, avec les dents. (…) on n'est pas là juste pour attendre le plan de relance du gouvernement, les bras croisés, il y a aussi une part de responsabilité des patrons (…) on est dans une crise qui ne ressemble à rien, et donc les économistes ne savent pas ce qui va se passer, et nous non plus. Mais un entrepreneur, par ADN, c'est quelqu'un d’optimiste ».

« Ce que je constate depuis le début de cette crise, ajoute Geoffroy Roux de Bézieux c’est que les patrons ont été à la hauteur, dans la protection de leurs salariés, ils ont pris toutes les précautions sanitaires, dans le maintien de l'emploi, donc oui, globalement, je pense que les patrons vont et ont joué le jeu. » 

Interrogé sur la présence de nombreux clusters en entreprise et sur le port du masque obligatoire Geoffroy Roux de Bézieux considère que « l'annonce a été un peu brutale » et plaide pour « qu'on fasse preuve d'un peu de souplesse ». Pour lui, « les entreprises ont fait le job, elles ont investi elles ont payé des masques, des plexi, etc, depuis le début ». 

Quant aux demandes qu’il fera à Jean Castex, pour Geoffroy Roux de Bézieux c’est clairement « faites confiance aux entreprises, elles ont été à la hauteur, faites-nous confiance pour la sécurité des employés, faites-nous confiance pour le plan de relance ».

>> Revoir l'interview sur le site de France Inter