Invité des 4 vérités, Geoffroy Roux de Bézieux a rappelé que la « priorité c’est l’économie ». Pour cela il considère que « c’est le moment de faire circuler l’argent et de remettre la France en marche »
Commentant l’intervention du président de la République Geoffroy Roux de Bézieux s’est félicité du fait que « La ligne directive que veut prendre le président de la République c’est celle du dialogue social et des discussions » rappelant que pendant la crise « Dans les entreprises, nous avons signé 6 000 accords de reprise du travail donc le dialogue social fonctionne entre partenaires sociaux ».
Il est également revenu sur la réforme des retraites affirmant « qu’il faut faire une réforme des retraites à minima sur le sujet financier ».
Concernant le plan de relance annoncé, Geoffroy Roux de Bézieux demande que « ce plan se mette en place vite et surtout dans les entreprises (…) Ce qu'il ne faut pas, c'est que ce soit une lente machine bureaucratique qui se mette en place. C'est annoncé là maintenant, on le vote en octobre et au fond c’est à partir du printemps prochain que l’argent doit arriver ». Il demande également que les fonds soient débloqués le plus vite possible : « Si la machine repart un peu, ce qui semble se dessiner, c'est le moment de faire circuler l'argent, de remettre la France en marche ».
Quant aux annonces pour l’emploi des jeunes à savoir le dispositif d'exonération des charges et la mise en place de 300 000 contrats d’insertion, Geoffroy Roux de Bézieux considère « qu’elles signent très clairement le retour des emplois aidés (…) le risque des emplois aidés, c'est qu'à la fin du contrat le jeune ne trouve pas d'emploi ». Il ajoute toutefois que « La première chose que va faire un chef d’entreprise ce n’est pas de licencier mais de ne pas embaucher. S’il ne voit pas de carnet de commandes, il va mettre le frein. (…) Nous préférons une mesure réduite dans le temps mais massive. »
>> Revoir l’interview